vendredi 17 Février : Conférence du Hot Club De France « Albert Nicholas »

Détails de l'événement

  • vendredi | 17/02/2017
  • 15:00 - 17:00

10€ adhérent du HCF avec une conso

15€ non-adhérent avec une conso

15 heures : Conférence sur  Le grand clarinettiste de la Nouvelle Orléans Albert Nicholas par Jean Caillau , membre du HCF Paris.

Clarinettiste américain de jazz né à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) le 27 mai 1900, Albert Nicholas a étudié son instrument avec les maîtres de la toute première génération de jazzmen : Louis « Big Eye » Nelson et Lorenzo Tio Jr.

Avant de partir en 1926 pour une tournée en Chine avec Jack Carter, il s’est produit aux côtés de « Kid » Ory, de Buddy Petit, de King Oliver, de Manuel Perez et à la tête de son propre orchestre. Après la Chine, il visite l’Inde, puis l’Égypte, où il se fixe jusqu’en 1928 ; il joue ensuite à New York avec Luis Russell, Sam Wooding, Chick Webb, Louis Armstrong, Zutty Singleton

Albert Nicholas se retire de la scène musicale en 1942, mais y effectue sa rentrée trois ans plus tard, aux côtés de Art Hodes. En 1953, il se fixe en Europe, donnant des concerts et enregistrant en compagnie de formations locales. En 1957, il est le premier jazzman américain à paraître à l’affiche d’un établissement polonais.

Au cours des années 1960, il établit successivement ses quartiers dans les principales capitales européennes ; finalement, son choix se porte sur la Suisse. Il meurt à Bâle, le 3 septembre 1973, des suites d’une opération chirurgicale. Albert Nicholas a notamment enregistré avec King Oliver, Henry « Red » Allen, Fats Waller, Jelly Roll Morton, Sidney Bechet, « Kid » Ory, Muggsy Spanier et sous son nom.

Nicholas était un des meilleurs et des plus purs représentants du style créole, hérité en droite ligne du jeu français. Mais sa flexibilité et son sens du swing lui permettaient de s’adapter à des contextes très divers. Lui-même se refusait d’ailleurs à être prisonnier d’une étiquette. C’était un jazzman exceptionnellement ouvert, qui était attentif aux plus récents développements du jazz et les approuvait : Archie Shepp et Albert Ayler le comptèrent parmi leurs plus illustres admirateurs.